Il était une fois, dans un petit panier de légumes oublié au fond d’une cuisine, une patate pas comme les autres. On l’appelait la patate infirmière. Elle n’était ni la plus lisse, ni la plus dorée, mais elle avait quelque chose d’unique : une vocation.
La patate infirmière voulait prendre soin des humains.
Pendant que les autres patates rêvaient de finir en gratin ou en raclette, elle observait le monde des humains avec tendresse. Elle les voyait courir partout, oublier de boire de l’eau, sauter des repas, ou stresser pour un rien. Et dans son petit cœur d’amidon, elle se disait : « Il faut faire quelque chose. »
Alors un matin, elle enfila sa blouse d’infirmière, prit son stéthoscope, et se lança dans sa mission : accompagner les humains vers une vie plus douce et plus saine.
La patate infirmière ne donne jamais de leçons. Non, ce n’est pas son genre. Elle préfère les rappels affectueux, du genre :
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« Tu as bu de l’eau aujourd’hui ? Allez, une petite gorgée pour moi 🥔💧 »
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« Ton corps mérite une pause, même de 5 minutes. Respire. Étire-toi. »
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« Tu n’es pas une machine. Le repos, ce n’est pas de la paresse. C’est du carburant. »
Elle se glisse dans nos routines, dans nos tasses de thé, dans nos check-lists, et même parfois dans nos sacs à dos, comme une mascotte de bienveillance.
Chaque 7 avril, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé, la patate infirmière redouble d’efforts. Elle poste des petits mots doux sur les frigos, glisse des messages dans les boîtes à lunch, et organise des « bilans douceur » :
« Comment tu vas, vraiment ? »
« Qu’est-ce que tu peux faire aujourd’hui, rien que pour toi ? »
« Tu sais que tu comptes, hein ? Même quand tu fais une pause. »
Parce qu’elle sait que la santé, ce n’est pas juste ne pas être malade. C’est aussi se sentir écouté, entouré, vivant.
La patate infirmière n’a pas de super pouvoirs. Mais elle a de la constance, de la patience, et un amour sincère pour les humains. Elle n’est pas là pour transformer des vies du jour au lendemain, mais pour planter des graines de soin, tous les jours un peu.
Et si cette année, pour la Journée de la santé, on l’écoutait un peu plus ? Si on prenait le temps de s’occuper de soi comme la patate infirmière le ferait : avec gentillesse, régularité, et une touche d’humour ?
Parce que parfois, il suffit d’une patate pour nous rappeler l’essentiel.
